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AURKA
26 août 2007

Accueil musclé pour six policiers français

Le 16 août, six policiers français ont été molestés sur le tarmac de l'aéroport de la capitale guinéenne Conakry, où ils venaient de raccompagner par avion dans leur pays deux Guinéens sans-papiers grévistes de la faim, expulsés de France, arrêtés le 1er août à Lille. Un responsable de la police aux frontières (PAF) précise que ce genre d'incident arrive « assez fréquemment ». Mais jusqu'à présent, aucun incident de la sorte n'avait toutefois été rendu public. Les policiers de la PAF molestés affirment avoir été reçus à Conakry « par un comité d'accueil » musclé. Et, circonstance aggravante, des policiers guinéens en faisaient partie. « La colonisation est finie », aurait notamment lancé une policière guinéenne. La police guinéenne donne une autre version : elle reconnaît « l’incident » mais « dément que des policiers guinéens aient porté la main sur des policiers français ». Les six membres de la PAF souffrent de contusions et de douleurs costales ou dorsales et ont été « insultés » ou « pris à partie » par plusieurs personnes à Conakry avant de regagner la France sans encombre. La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie a apporté son « soutien » à ses agents. Ils recevront la médaille pour acte de courage et de dévouement. Grotesque...mais non...en fait c'est plutôt une honte.
MAM a déclaré par ailleurs que le gouvernement guinéen avait « présenté ses excuses à la France ». Déclaration démentie par la Conakry : « Des regrets ont été formulés à l’endroit de la France mais pas d’excuses, car la France est le seul pays au monde qui rapatrie les ressortissants d’autres pays sans en avertir les autorités ».
Toujours selon les policiers de la PAF, les deux Guinéens expulsés étaient « agressifs » dès leur embarquement dans l'avion et « se sont mis à hurler » et à « rallier les passagers à leur cause ». Avant le décollage, plusieurs passagers ont accusé les policiers d'être « inhumains », prenant « fait et cause » pour les expulsés et préparant un « comité d'accueil hostile » en Guinée par téléphone portable.
Il a été demandé aux autorités guinéennes "de mettre en place un dispositif d'accueil adéquat pour éviter le renouvellement de tels incidents". Pour la flicaille, "leurs collègues ont appliqués la loi dans le cadre de leur déontologie, et ce qui est arrivé n'est pas acceptable, d'autant plus qu'il y avait des policiers guinéens."

Ben moi en tout cas, je vais pas les plaindre ces flics...

Tout cela intervient alors que, après avoir fixé des quotas de de reconduites aux frontières (quota de 25 000 expulsions au total pour 2007...), Sarkozy a convoqué les Préfets pour défaut de chiffre... D'ailleurs pour tenir les quotas on n'hésite pas à arrêter des gens qui rentraient chez eux, avec bagages et billets de retour en poche.

                                                                                                       

Trois engins incendiaires découverts sur le campus de Jouy-en-Jossas, à quelques jours de l'Université d'été des patrons.

Découverte à Jouy-en-Josas dans les Yvelines, de trois engins incendiaires sur le campus de l'école des Hautes études commerciales, où Sarkozy et plusieurs ministres doivent se déplacer la semaine prochaine à l'occasion de l'Université d'été des patrons du Mouvement des entreprises de France (Medef). Les engins ont été découverts par des agents d'entretien, alors que le dispositif de mise à feu s'était partiellement déclenché, en face du bureau réservé à Laurence Parisot, la présidente du Medef, lors de ce rendez-vous annuel. Trois engins incendiaires au total, constitués de seize bouteilles, de fabrication "artisanale mais de bonne facture". Le Medef s'est refusé à tout commentaire, de même que sa présidente Laurence Parisot. Sarko doit participer jeudi à la manifestation du Medef, où il « prononcera un grand discours sur la politique économique, qui marquera l'entrée dans la deuxième phase des réformes économiques ». Organisée du 29 au 31 août, cette manifestation comptera aussi sur la présence d'au moins huit membres du gouvernement et de personnalités internationales. Tout un programme !
Aucune revendication n'a été formulée.

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Action lors de la parade du président de la république

Alors que Sarko se rendait en visite au Pays Basque et à Arcachon "sur les thèmes de la lutte contre le terrorisme, de la pêche, et du tourisme", Batasuna avait appelé à une mobilisation sur le port de Ciboure. "A l'occasion de la visite que M. Sarkozy rendra demain aux pêcheurs de Ciboure, Batasuna appelle à la mobilisation et organise un rassemblement sous le slogan 'Sarkozy : reconnaissez et respectez le Pays basque. Autonomie'", avait indiqué le parti.
Vendredi, Sarko a prévenu qu'"il n'y aura aucune faiblesse pour aucune sorte de terrorisme quelle que soit son origine ou ses motivations. Interrogé au commissariat de Bayonne (étape incontournable bien entendu, vu qu'il essaye de faire le tour de france des commissariats, ne manquant pas de féliciter ses soldats à chaque fois), où il a tenu une réunion sur le bilan de "l'action antiterroriste" dans le département, Sarkozy a précisé être "déterminé sur ce terrorisme-là et sur tous les autres. Les terroristes ce sont d'abord des lâches". "Il n'y aura aucune faiblesse pour aucune sorte de terrorisme quelle que soit son origine ou ses motivations sur le territoire de la République française", . Interrogé sur ses craintes face au "terrorisme basque sur le sol français", il a répondu que "dans sa responsabilité on n'a rien à craindre, on a à être vigilant et déterminé". Au cours de sa visite, on lui a présenté le travail des différentes unités qui interviennent dans la lutte contre le "terrorisme" dans le département : policiers, gendarmes, CRS, démineurs, brigades de recherche et d'intervention. Tout ses potes quoi. On lui a notamment été montré le matériel saisi le 13 août dans un box à Biarritz (explosifs,pistolets..etc), alors qu'une voiture piégée avait explosé dans la matinée de vendredi devant un poste de la guardia civil à Durango en Hegoalde, blessant légèrement deux policiers. Environ 70 personnes se sont donc rassemblées devant le port de Ciboure à l'appel de Batasuna, pour interpeller le président derrière une banderole revendiquant "Sarkozy, reconnais, respecte le Pays Basque. Autonomie". Deux groupes de manifestants ont d'abord accueilli Sarko Ier aux cris de "Liberté pour le Pays Basque" et "Dehors les forces de répression" avant d'être regroupés et repoussés par un important dispositif policier. Accompagné notamment du ministre de l'agriculture et de la pêche Michel Barnier et de MAM, il a rencontré des professionnels de la pêche sur le port. Il s'est engagé auprès des pêcheurs à ne pas les "laisser tomber", estimant que "la pêche fait partie de l'identité française".
Quid de l'identité basque ?

sarko_pecheurs

Tandis que Borloo a annoncé jeudi que le Grenelle de l'environnement allait premettre de préparer un loi réglementant les cultures d'OGM, voici également le communiqué de presse du Collectif Alerte OGM Pays Basque, OGM : Moratoire immédiat

Le Collectif Alerte OGM Pays Basque poursuit son combat pour la prise d’un moratoire sur les OGM en plein champ. Alors que se termine la floraison du maïs et que des contaminations ont pu avoir lieu, il est nécessaire de prendre les mesures adéquates pour éviter tout risque de contamination des filières de qualité et que ne se reproduise cette situation en 2008.

Aussi, le dossier du moratoire sur les OGM ne peut attendre d’être traité dans le calendrier du « grenelle de l’environnement ». Face à la contamination imminente, il est encore possible de prendre une décision de récolte préventive des cultures, condition incontournable à la tenue d’un débat constructif sur les OGM.

Lors de la visite du président de la république et du ministre de l’agriculture, le collectif Alerte OGM Pays Basque a tenu à rappeler le danger que représentent les OGM pour l’agriculture du Pays Basque. Dans la matinée trois membres du collectif ont remis une lettre au ministre de l’agriculture. Celui-ci a tenu a rappeler qu’il était le ministre à l’initiative de l’inscription du principe de précaution en annexe de la constitution. Les membres du collectif lui ont signifié qu’il s’agit d’être maintenant le ministre de l’application de ce même principe de précaution. M. Barnier en ensuite confirmé son engagement pour la poursuite des semis en plein champ, avant même la tenue du grenelle. Le ministre ayant insisté sur la nécessité de semis en plein champ pour étudier les risques de contamination, le collectif lui a rappelé la situation à Saint Dos où des parcelles de suivi de contamination, financées par le CR Aquitaine, ont été détruites.

Le message est clair, la situation actuelle convient au ministère de l’agriculture. Le ministère ne prend pas la mesures des tensions se nouant dans les campagnes et du risque qu’encours l’agriculture du Pays Basque.

La demande d’un moratoire étouffée par la répression policière

Dans l’après midi une soixantaine les militants du collectif ont tenu à porter leur revendication lors le parade présidentielle. Quatre personnes sont montées sur le toit de la sardinerie en arborant des banderoles «moratoires OGM ».

ogm_moratoire

Pendant ce temps, les forces de l’ordre ont fortement molesté les membres du collectif restés en bas pour déployer leurs banderoles. 7 personnes ont été violemment interpellées et une personne a été blessée au visage.

moratoire_ogm_repons_epoliciere_de_sarkozy

Rappelons ici que le collectif alerte OGM milite pour un droit applicable à tous : le droit à produire et se nourrir en toute sécurité, sans OGM.

Les marins pêcheurs se sont solidarisés au collectif en déposant une banderoles OGM moratoire sur un bateau.

http://eh.anti-ogm.org/

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