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AURKA
1 novembre 2007

A 1 contre 100, la résistance corse ne s'est pas

A 1 contre 100, la résistance corse ne s'est pas soumise à l'occupant.

http://www.unita-naziunale.org/

Interdiction de distribuer des tracts, interdiction d'afficher, interdiction de se rassembler, interdiction de circuler. Voilà la démocratie française dans sa splendeur coloniale imposée aux Corses pendant deux jours. Il fallait pour se promener, aller travailler, se rendre sur le lieu du rassemblement passer 4 à 7 check point, avec contrôle de la carte d'identité au faciès "nationaliste", fouille au corps et remarques désobligeantes voir raciste sur les Corses.

Le rapport de force ne jouait pas en la faveur des manifestants mais ils jouaient à domicile ce qui est indéniablement un atout pour la résistance Corse.

La veille, les clandestins avaient réussis un doublé, en visant le domicile d'Emille Zuccarelli et un car de CRS avec un bâton de dynamite.

Certains automobilistes étaient bloqués à Purtichju, d'autres en plein centre ville, l'hôpital de la miséricorde était inaccessible pour le public mais y compris pour les services d'urgences.

Malgré tout ces dispositifs mis en place de manière à empêcher les manifestants de se rassembler, plus de 200 personnes ont réussi tant bien que mal à se réunir près de la préfecture.

Tout le monde pourra affirmer que la manifestation était clairsemée mais il faut savoir que les responsables de la sécurité intérieure avaient disposé un camion dans chaque rue, des CRS et gardes mobiles tous les 10 ou 20 mètres, que la moitié de la ville était barricadée et que pour passer il fallait ruser et user de stratagème afin de contourner tous les check points, fouilles et autres contrôles d'identités.

Les militants et sympathisants ont réellement réussi un coup de force médiatique en se réunissant au plus près de la préfecture et du conseil des ministres.

Il est facile de dire après coup qu'il y avait peu de monde, mais en réalité, tout a été fait pour que personne ne puisse se rendre à ce rassemblement.

A peine arriver sur place ce matin vers 9H30, les premiers incidents ont eu lieu lorsque les forces de répression ont bousculé les personnes présentes pour les faire reculer de 50 mètres.

C'est dans une ambiance tendue, lourde et étrange que le face à face à eu lieu pendant plus de 2 heures. Malgré la volonté des manifestants de ne pas créer d'incident, les forces de répression ont matraqué et gazé tout ceux qui refusaient de se faire bousculer par des policiers suréquipés, armés et dangereux.

Une première provocation de la part de policiers en uniforme et en bonnet a eu lieu quand ceux ci ont essayé de voler le mégaphone afin de museler les revendications militantes. Malheureusement pour eux, les militants ont fait corp et ont empêché cette provocation sans incidents.

C'est donc un conseil des Ministres que certains veulent faire comme partout en france, seulement voilà, ici c'est pas la France sinon pourquoi autant de forces de répression et de provocations ?

Les responsables de la sécurité sur ordres ont demandé à leurs exécutants (CRS, Gardes mobiles et BAC) de repousser les manifestants afin de permettre aux colons et autres collabos de se rendre de la préfecture à la Mairie.

Matraquage violent contre des personnes d'un certain âge, violence inutile contre des femmes, gazage en règle de tous ce qui bougeaient. La presse n'a pas été épargnée par la violence des forces d'occupations.

C'est avec dignité et responsabilité que les manifestants se sont dispersés afin d'éviter d'autres incidents provoqués par les forces d'occupations sur ordre de la préfecture et du gouvernement français.

corsica

Sarko propose que le prochain conseil des ministres "décentralisé" se déroule dans un territoire d'outre-mer.

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