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AURKA
15 décembre 2007

ETA annonce qu’elle agira "contre les forces répressives espagnoles, où qu’elles soient"

le JPB 2007-12-15

Dans un communiqué, l’organisation armée revendique l’attentat mortel contre les deux gardes civils à Capbreton

Dans un communiqué remis à Gara et à Berria, l’ETA revendique "l’exécution" des deux gardes civils espagnols Raul Centeno et Fernando Trapero le 1er décembre dernier dans "un affrontement armé" à Capbreton dans les Landes. L’organisation armée basque explique que "ce qui était annoncé depuis longtemps s’est produit: le 1er décembre ETA a répondu à l’incessante pression des forces armées espagnoles contre les militants basques". ETA indique également que lors des discussions "directes" qu’elle a menées avec une délégation du gouvernement espagnol, en présence de médiateurs internationaux, elle les avait prévenus qu’elle avait détecté des "pratiques de terrorisme d’Etat contre les militants basques" et qu’elle "répondrait à ces agissements".

Dans ce communiqué, l’ETA remarque qu’"à l’époque de Felipe Gonzalez le gouvernement du PSOE avait lancé la guerre salle afin de massacrer des citoyens et militants basques" et que "cette sauvagerie a été menée grâce à la complicité de certains juges et hauts responsables français" en référence à la période du GAL.,

ETA s’adresse au gouvernement français en lui demandant s’il est "prêt à tolérer toutes les pratiques des forces armées espagnoles?"

La déclaration conclut par l’annonce que l’ETA "continuera d’agir contre les appareils et forces répressives de l’Etat espagnol, où qu’elles soient."

ETA accuse également les médias français et espagnol de s’être lancé à "la course aux mensonges" dans l’affaire de Capbreton, et s’adresse aux partis politiques pour qu’ils s’interrogent également sur les pratiques de la Guardia Civile lors des arrestations.

L’ETA revendique en outre dans ce même communiqué quatre attentats ou tentatives commis depuis le mois de septembre, dont celui du 9 octobre à Bilbao qui a blessé le garde du corps Gabriel Gines, et la tentative du 11 novembre contre le palais de justice de Getxo qui a blessé un policier autonome basque qui manipulait la bombe.

L’ETA accuse le gouvernement espagnol qui, "après avoir coulé le processus de négociation dont l’objectif était de donner la parole au peuple et de reconnaître au Pays Basque le droit d’autodétermination, a fait le pari d’une répression sauvage".

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