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AURKA
13 janvier 2008

La manifestation nationaliste se termine à

La manifestation nationaliste se termine à l'assemblée de Corse (Aujourd'hui 21h53)

(Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Entre 1.000 et 2.000 personnes environ ont manifesté dans le calme cet après-midi (samedi) dans les rues d'Ajaccio, à l'appel de 18 organisations, mouvements et associations nationalistes. Rapprochement des prisonniers politiques, fichage ADN et violences policières, étaient les revendications principales d'une manifestation pas tout à fait comme les autres. Bloqués sur le cours Napoléon, les organisateurs de la manifestation ont surpris tout le monde en décidant de passer par la rue Fesch afin de traverser la ville, puis de rejoindre l'assemblée de Corse, située cours Général Leclerc. C'est donc sans aucun problème que les manifestatants ont pu rejoindre le bâtiment de la CTC, et même pénétrer à l'intérieur. Au cri des "libertà" et "resistenza", des centaines de militants nationalistes ont pris place dans l'hémicycle. Le drapeau français a été retiré. Jean-Marie Poli (CAR) et Jean-Philippe Antolini ont alors pris la parole, de même que certains leaders politiques comme Jean-Guy Talamoni (Corsica Nazione Indipendente) ou Paul-Félix Benedetti (U Rinnovu). Les manifestants ont dit attendre un signe, un geste du président de l'assemblée de Corse, Camille de Rocca Serra afin de lever l'occupation. Plus tard dans la soirée, vers 20h00, un contact téléphonique sera enfin possible. Malheureusement, et selon les organisateurs de la manifestation, aucun accord n'a été trouvé avec les élus territoriaux. Vers 21h00, les manifestants ont décidé de lever l'occupation malgré les protestations de certains militants excédés. .

Lefeu à l'assemblée de Corse après l'occupation du bâtiment (Aujourd'hui 22h05)

(Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Si aucun incident n'a perturbé la manifestation nationaliste cet après-midi à Ajaccio (voir par ailleurs), ni même l'occupation de l'hémicycle, un feu s'est déclaré au dernier étage de la Collectivité Territoriale de Corse, au moment où les manifestants décidaient de quitter le bâtiment. Rapidement, les sapeurs-pompiers sont arrivés sur les lieux du sinistre. Quelques incidents se sont également déroulés devant les grilles de l'assemblée. Ce début d'incendie, d'origine indéterminée, s'est déclaré dans les bureaux de la présidence. Les policiers ont procédé à une interpellation. Cette arrestation a suscité la colère de plusieurs militants qui se sont brièvement heurtés à plusieurs policiers en civil. Ces derniers ont été renforcés par des CRS en tenue anti-émeute qui ont fait reculer les manifestants, situés devant l'Assemblée de Corse, en utilisant du gaz lacrymogène.

Un CRS blessé et transporté à l'hôpital à Ajaccio (Aujourd'hui 08h35)

(Francescu Maria Antona - Alta Frequenza) - Un CRS a été blessé puis transporté vers le centre hospitalier de la Miséricorde hier soir (samedi) à Ajaccio, au moment où les manifestants quittaient les murs de l'assemblée territoriale de Corse. Quelques heurts se sont alors déroulés. Un homme a été interpellé.



Un attentat à l'explosif a visé samedi en fin de soirée le bâtiment de la délégation militaire départementale à Bastia, sans faire de victime et en provoquant des dégâts légers, a-t-on appris auprès des services de sécurité intérieure de l'île. Peu avant minuit, dans le quartier de la citadelle, une charge d'environ 150 à 200 g, déposée devant la porte d'entrée du bâtiment, a brisé cette dernière et soufflé plusieurs vitres des habitations alentour.

Plus tôt dans l'après-midi, à l'issue d'une manifestation à l'appel de dix-huit mouvements, partis et syndicats nationalistes corses, ayant pour mot d'ordre "resistenza é liberta", des manifestants nationalistes avaient occupé l'Assemblée territoriale de la Corse, à Ajaccio, où un incendie, rapidement circonscrit, s'est déclaré dans les bureaux de la présidence. Les manifestant ont occupé l'hémicycle de l'Assemblée de Corse jusqu'aux environs de 22 heures. Alors qu'ils débattaient de la poursuite de leur occupation, un incendie s'est déclenché au 3e et dernier étage du bâtiment, dans les bureaux d'Ange Santini, président du conseil exécutif de Corse, d'où une épaisse fumée et quelques petites flammes s'échappaient.

Le bâtiment était alors évacué par les manifestants et le sinistre rapidement circonscrit par les pompiers. Mme Michèle Alliot-Marie a fait part dimanche de son "indignation" face aux "exactions" commises. Dans un communiqué commun, Ange Santini et Camille de Rocca-Serra, président de l'Assemblée de Corse, ont également condamné "avec la plus grande fermeté l'envahissement et les actes de vandalisme dont a été la cible la Collectivité territoriale de Corse".

Samedi en fin de soirée, le procureur de la République d'Ajaccio a indiqué qu'une enquête de flagrance avait été ouverte pour "destruction de bien public à l'aide d'un moyen dangereux pour les personnes en réunion". "L'origine criminelle de cet incendie ne fait aucun doute. L'enquête permettra d'établir les responsabilités des personnes l'ayant commis durant cette occupation illégale", a affirmé le représentant du parquet.

Les organisateurs de cette occupation dénonçaient la "répression" qui serait, selon eux, exercée en Corse avec une soixantaine d'interpellations assorties de prises d'ADN en quelques semaines, pour seulement quelques mises en examen. Le porte-parole du Comité anti-répression, Jean-Philippe Antolini, avait réitéré ses principales revendications : rapprochement puis libération des prisonniers, arrêt des prises d'ADN sur les personnes interpellées et contestation de la condamnation d'Yvan Colonna.

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