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AURKA
31 juillet 2007

Unanimité populaire contre les OGM

Réactions aux semis de maïs OGM

Unanimité populaire contre les OGM    

L'annonce de la plantation de (au moins) 521 hectares de cultures de maïs OGM continue de susciter de nombreuses réactions virulentes.
Batasuna considère cette culture comme « scandaleuse » et dénonce « l'attitude des élus qui utilisent le double langage et se plient aux intérêts de Monsanto. » Batasuna propose aux communes de se déclarer « commune sans OGM » et invite les habitants à se procurer des kits de contrôle.
Les Verts eux aussi pointent la position des élus et demandent que soit organisé de toute urgence un débat au Conseil général. Les Verts rappellent les socialistes à leurs responsabilités alors que les accords de second tour prévoyaient des avancées sur les dossiers écologistes.

LA FILIERE BIO EN COLÈRE
BLE (Biharko Lurraren Elkartea), l'association de développement de l'agriculture biologique et durable en Pays Basque, déplore la dissémination des OGM. BLE revient sur l'argumentaire technique avancé par les pro-OGM, lié aux insectes ravageurs. BLE rappelle qu'une rotation des cultures et un mode de production respectueux de l'environnement s'avèrent être les meilleurs gages pour éviter les problèmes sanitaires sur les cultures. L'association tient à la disposition des agriculteurs qui le souhaitent un argumentaire technique. BLE est particulièrement contrite par les cultures OGM, alors que depuis 10 ans, l'association travaille, en lien avec le réseau Bio Aquitaine, à mettre en place un système d'approvisionnement direct entre éleveurs et céréaliers bio. « C'est le développement même de l'agriculture biologique qui est en danger » à cause de la dissémination des OGM, souligne BLE. Actuellement le cahier des charges bio n'autorise pas les OGM. Cependant, le nouveau règlement bio européen autorise une « contamination accidentelle » de produits bio par des OGM à hauteur de 0,9 % sans qu'aucun affichage le spécifie. Les agriculteurs du Pays Basque refusent de vendre du bio contaminé aux OGM.

MISE EN DANGER DES FILIÈRES QUALITÉ
Depuis 5 ans, BLE expérimente en Iparralde une culture de maïs, dite de population, permettant aux agriculteurs de ressemer leurs propres semences en les adaptant localement. 40 producteurs les expérimentent avec succès. La dissémination des OGM remet donc en cause tout le travail mené depuis des années autour du maïs de population, qualifié de « patrimoine commun et de richesse génétique vitale pour les générations futures. » BLE et Bio Aquitaine interpellent donc l'Etat français mais aussi les élus, responsables locaux, députés, conseillers généraux et sénateurs et demandent la mise en place d'un moratoire immédiat. Ils se demandent « quelle crédibilité accorder à des responsables ou financeurs qui, d'un côté, financent des projets de la filière « qualité », et de l'autre, laissent faire la dissémination des OGM ». Enfin, BLE s'interroge, au moment de la mise en place de Pays Basque 2020 et de projets de territoire, sur le silence du Conseil des élus et du Conseil de développement : « le développement durable affiché sur toutes les chartes de territoires n'est-il qu'une façade ? »
Cette semaine, le Collectif anti- OGM du Pays Basque doit tenir une Assemblée générale et devrait annoncer des actions dans les jours qui viennent. Une grande journée « de veille » va être organisée à Cames le 4 août.

ma_s_bouffeur

                                                                                                                                          

Quand le nucléaire tremblera…
Le Réseau « Sortir du nucléaire » tient à alerter l'opinion sur les risques sismiques qui menacent les centrales nucléaires françaises, après le tremblement de terre japonais qui a provoqué un incendie dans une centrale. Pour le Réseau, les réacteurs français ne sont pas adpatés au risque sismique et estime à 42 sur 58 le nombre de réacteurs potentiellement menacés alors qu'EDF refuse de payer les 2 milliards d'euros nécessaires à leur « sécurisation ». La centrale de Blaye est notamment citée. Le Réseau accuse EDF de falsifier les données sismiques afin d'éviter ces travaux coûteux et se demande « s'il faut attendre un Tchernobyl français » pour que les mesures qui s'imposent (fermeture des réacteurs) soient enfin prises.

Pesticides
Une étude menée en Gironde révèle que les agriculteurs exposés à des forts taux de pesticides doubleraient leur risque de voir se développer une tumeur cérébrale. Un risque partagé par les personnes traitant leurs plantes d'intérieur aux pesticides. D'autres études vont avoir lieu pour déterminer quelles familles de pesticides sont les plus menaçantes pour la santé humaine.

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